La pompe à chaleur (PAC) utilise l'énergie présente dans l'air ou le sol pour chauffer une maison, offrant ainsi une efficacité énergétique supérieure. Il existe trois types de pompes à chaleur :

• Pompe à chaleur air/air (climatisation)
• Pompe à chaleur air/eau (chauffage sol)
• Pompe à chaleur sol/eau (géothermie et chauffage sol)

Cependant, l'installation d'une pompe à chaleur présente aussi des inconvénients. Le coût initial est plus élevé que celui des chaudières traditionnelles. De plus, son installation nécessite parfois des travaux importants, notamment pour placer un chauffage sol ou réaliser un forage pour la géothermie.

Enfin, une pompe à chaleur nécessite tout de même de l'électricité pour fonctionner. Malgré son coefficient de performance énergétique supérieur, la pompe à chaleur constitue un des postes de consommation électrique les plus importants (entre 2.000 et 4.000 kWh/an). 

Notons aussi que 85% du besoin en chauffage a lieu de novembre à février alors que ces quatre mois couvrent seulement 15% de la production photovoltaïque annuelle.

Les radiateurs électriques ne bénéficient pas de l'efficacité énergétique supérieure des pompes à chaleur, ils sont donc très énergivores en électricité. Toutefois, ils coûtent nettement moins cher à l'installation.

De plus, si l'habitation est vraiment bien isolée, est-il nécessaire d'installer une pompe à chaleur entre 15 et 20.000€ si elle ne tourne que quelques jours par an ? Un poêle central dans le living et des chauffages électriques d'appoint ne suffisent ils pas ?

Théoriquement, le bois et les pellets sont considérés comme "neutres en carbone" parce que le CO₂ libéré lors de leur combustion est celui que l'arbre a absorbé durant sa croissance. En d'autres termes, si l'on replante des arbres pour remplacer ceux qui ont été coupés, le cycle du carbone est maintenu. Attention qu'il faut plusieurs décennies pour qu'un arbre arrive à maturité : brûler du bois peut donc être considérer comme neutre en CO₂ sur un cycle de 100 ans.

Il faut également veiller à ce que les arbres abattus soient replantés. Pour cela, les certifications FSC ou PEFC assurent que le bois provient de forêts gérées durablement. 

Il faut aussi ajouter que la combustion du bois et des pellets émet du CO₂, mais aussi d'autres gaz à effet de serre et particules fines, comme le monoxyde de carbone (CO) et des composés organiques volatils (COV).  Utiliser des appareils à haut rendement (poêles ou chaudières) permet de réduire cela. Pour le pellet, il y a une énergie grise supplémentaire nécessaire à sa fabrication (broyage, séchage, compression, transport)

Bois et pellets nécessitent également du stockage et de la manutention, ce qui n'est pas possible pour tout le monde. En prenant compte de tous les éléments parcourus ci-dessus, le bois reste une solution d'avenir pour répondre à nos besoins de chauffage, en complémentarité à une autre source de chaleur probablement.